samedi 22 novembre 2008

jolie holland





JOLIE HOLLAND (USA)
Adulée par Tom Waits et signée sur le label Anti, la New-Yorkaise Jolie Holland est venue présenter son nouvel album, le quatrième, The Living And The Dead.


SOPHIE GALET (B)
En scène, au milieu de ses musiciens, elle semble à la fois fragile et terriblement sereine. Dans la vie, elle est douce et déterminée. Sophie Galet est une artiste multi facettes, elle est aussi illustratrice et graphiste.
On écoute son album Cyclus comme on écouterait des poèmes, délicatement déposés sur des sonorités fines et douces. On sent chez cette jeune femme une sensibilité à fleur de peau et une relation au chant qui a évolué au fil des temps.(ElleinLiege)

jeudi 16 octobre 2008

the pharmacy/king lee

THE PHARMACY (US)

Composé de Scottie Yoder (guitare-chant), Stefan Rubiez (piano-synthé) et Brendhan Bowers (batterie), fraîchement né en 2002 et évoluant aujourd’hui dans la ville de Seattle, THE PHARMACY nous emmène sur des rythmes festifs, alliant power pop et garage dansant. Ces jeunes gens n’oublient jamais l’écriture en B : Beatles, Big Star, Barrett, Beach Boys. Quand la guitare américaine rencontre la douce mélodie anglaise, THE PHARMACY n’est jamais loin. Un cocktail détonnant, loin d’être innocent, qui touche autant la tête que les jambes.

+KING LEE (B)




C’est sûr, faut aimer le rap. Dans les cénacles rock, la sincérité de L’Enfant Pavé fera forcément ricaner. Ses textes parfois désarmants seront tournés en dérision, injustement ramenés à quelques rimes un peu nazes, où continue de percer une application un poil scolaire. Cette petite pointe d’accent liégeois, qui ne parvient jamais tout à fait à se planquer sous le flow carré, sera vite débusquée, grossie et dénigrée. Son pseudo sera à nouveau roulé dans la farine – ça fait longtemps que d’espiègles Liégeois feignent de croire en l’existence d’un MC local nommé L’Enfant Pané. Bref, il y a là, pour les non convertis, matière à moult ironie. D’autant que ses associés au sein du projet King Lee lui ont concocté des prods solides, certes, mais également assez convenues, qui peinent à récrire les paradigmes du genre. Tant pis.
Car, d’un autre côté, les plaques à ce point dévouées au Hip-Hop, avec deux grands H, sont devenues aussi rares que les bons mots du mime Marceau. L’Enfant Pavé est un vieux b-boy, tombé tout marmot sous le charme hypnotique des longs bras serpentins de l’ami Sidney, prof de break sur TF1 à l’époque du cultissime H.I.P. H.O.P., et qui, depuis, a juré fidélité éternelle à une certaine idée, généreuse, ouverte, zulu, quasi peace & love, de l’art du bredouillage syncopé. Un mec, ça se sent, c’est pas si facile à simuler, qui respire, qui boit, qui mange, qui rêve hip-hop. Se lève, se lave, baise, crache, pisse, chie, se torche hip-hop. Hip-hop dans la rue, hip-hop au café, hip-hop sous la douche et au supermarché. 24h sur 24. A la vie à la mort. On l’aura compris : le moule est cassé. Et c’est bien dommage parce qu’on aurait plutôt tendance à en redemander. Il y a en effet quelque chose d’assez beau, de vraiment touchant à voir un grand gaillard comme ça s’accrocher comme à une bouée existentielle à une éthique surannée, dont plus personne n’a rien à battre depuis, ouh la, au moins 15 ans, il y a un je ne sais quoi de rafraîchissant à écouter un homme dit « mûr » marteler avec une foi et une fraîcheur juvéniles tous ces principes un peu cucul, un peu concon – tolérance, débrouille, autonomie, défiance, émulation. (K web)

vendredi 23 mai 2008

festival rock et amour en wallonie #4


Vendredi 23 mai 2008

Au Comptoir
AIRPORT CITY EXPRESS Arty Show
Concert filmé et projection du concert en vitrine

Membres du collectif Jaune Orange, les deux pieds nickelés, Brieuc Bauthier et Michaël Verbeeck se sont autoproclamés « lower than fi », dès leurs débuts. Le caractère do-it-yourself rafraîchissant et attachant est l’une de leurs marques de fabrique, quelque part entre Pavement et Grandaddy. Après de nombreux faits d’armes glorieux (lauréats au Verdur Rock 2006, première partie de Modest Mouse à l’Ancienne Belgique), ils ont ajouté du peps à leur combo scénique en recrutant trois musiciens supplémentaires.

Samedi 24 mai 2008

À la Soundstation
Concerts

TU SERAS TERRIBLEMENT GENTILLE (F)
Si vous en doutiez encore, ce trio guitare-basse-batterie 100% féminin qu’on dirait échappé du cultissime Faster Pussycat Kill Kill ! est là pour vous en convaincre : « Girls get Guts » et ont envie de le clamer haut et fort, sans compromis possible. Dans la plus pure tradition punk, armées de riffs ravageurs, de voix qui crient plus qu’elles ne caressent et d’attitudes scéniques débridées, Carine, Suzanne et Hind viennent démentir crûment le nom sage qu’elles se sont choisi.

UFO GOES UFA (UK/B)
Quand l’Angleterre et la ville de Liège s’accouplent, ça génère souvent des étincelles, parfois des ovnis fulgurants qui dépassent le mur du son, à plus forte raison encore quand ces amours explosives se nichent au sein du label Freaksville. Ufo goes Ufa est le rejeton tricéphale et ultra-vitaminé d’une de ces rencontres du troisième type. Brian Droid, citoyen échappé d’outre-manche, assure les vocalises et les claviers, tandis que les flamboyants Sophie Galet et Pascal Scalp trouvent respectivement leurs postes à la batterie et à la basse. On navigue ici aux confins du blues garage et du punk, tout en gardant la tête pop, les tripes lo-fi, et l’arrière-train surf, toutes guitares fuzz dehors.

PHANTOM featuring MARIE-FRANCE
Il y a des retrouvailles qui d’emblée sont une évidence. Celles qui réunissent Marie-France et le groupe bluesy-garage-rock PHANTOM, dont fait partie notre compatriote Jacques Duvall, sont de celles-là. Ces deux fortes personnalités qui ne dépareilleraient pas dans un roman de James Ellroy se connaissent depuis longtemps et ont déjà fourbi, accompagnés de leur comparse compositeur Jay Alanski, des disques entrés dans la légende des années ‘80. Dans nos années 2000 en mal de figures mythiques durables et politiquement incorrectes, on rêvait de les réunir. Benjamin Schoos aka Miam Monster Miam l’a fait, sur disque et pour une série de concerts. Le résultat est insolent et sensuel, hanté et tellurique.


THEY CAME FROM THE STARS I SAW THEM (UK)

On les jurerait tout droit échappés d’une planète idyllique, où l’ambroisie coulerait à flots et où la pop psychédélique hédoniste ferait office de religion. Certes, ils sont tout de blanc vêtus mais carrément déglingués, comme des Polyphonic Spree qui auraient abandonné l’homélie pour mieux se dévergonder et laisser libre cours à leurs fantasques ébats expérimentaux. Gilles Narang, Dan Hayhurst (aka Sculpture), Naomi Auerbach et Horton Jupiter distillent avec force et humour un mélange hypnotisant et dansant de notes, qu’on peut autant apparenter à Suicide qu’à Chic ou même à des Beach Boys chevauchant des super novas.

SKELETONS AND THE KINGS OF ALL CITIES (US)
Avec leurs dégaines improbables, les membres de SKELETONS, entité musicale à géométrie et nom variables, ne jureraient pas dans un film de Wes Anderson. Constitué autour de Matt Mehlan, un leader versé dans l’expérimentation et les performances artistiques, le groupe trouve son origine dans l’Ohio, en plein cœur de la Bible-Belt. Heureusement pour cette joyeuse bande, ils finissent par s’implanter dans le Queens, quartier de tous les possibles. Il est d’ailleurs difficile de plaquer une étiquette sur leur musique : pourquoi se contenter d’un style clair quand on peut tous les mêler avec inventivité ? En vrac, ils nous proposent des chœurs folk et primaires à la Animal Collective, des percussions en pagaille, du scratching que ne renierait pas Kid Koala, un groove funkoïde et des nappes de claviers cotonneux, au milieu d’autres surprises.

Soirée animée par des DJ’s liégeois

Dolly Vanana, Mixsoup & Atomic Antoinette, The PussySisters

Au Bolas Bug
Blind-test « Rock et Femmes » animé par MIXSOUP

Dans un des cafés-phares de la place du Marché, Mixsoup, icône bédéesque des nuits liégeoises, nous a fait cogiter sur un blind-test dopé aux œstrogènes. Au programme ? Des chromosomes XX, du crêpage de chignon et des feulements de tigresses. Patti Smith faisant la nique à Sœur Sourire, Dalida évincée par Debbie Harry, les états d’âme de Nico ou encore les revendications rugueuses des Slits.

A la Soundstation et au Bolas Bug
Exposition GOLDO

DOMINIQUE HOUCMANT aka GOLDO
Goldo promène son appareil photo dans les coins et recoins de Liège, l’œil goguenard, mais toujours à l’affût. Notamment familier de la Soundstation, de l’Escalier et de Rock et Amour en Wallonie, il y traque les moments de grâce des musiciens autant que les moments de répit, ceux dont profitent les jolies filles pour fumer une cigarette. On peut aussi croiser notre dompteur d’ambiances la nuit, cherchant dans les zones industrielles une magie à révéler ou le surprendre dans les friches, immortalisant un petit bout de rien du tout poétique.

Dimanche 25 mai
Au Comptoir
Carte Blanche au label HUMPTY DUMPTY RECORDS

Exposition des affiches et dessins musicaux de GWENOLA CARRERE

Cliquez sur l'affiche !



GWENOLA CARRERE, une jeune illustratrice française, a grandi entre Vienne et Bruxelles, ville où elle a effectué ses études. Elle partage son temps entre les cours qu’elle dispense à l’ESA (Saint-Luc Bruxelles) et des recherches graphiques personnelles. Ses expérimentations aux couleurs vibrantes la mènent autant vers l’illustration pour enfants que vers le milieu musical. Tout son art consiste à envisager des représentations musicales vivantes comme une métaphore tourbillonnante : tantôt les musiciens sont réduits à des bouches géantes d’où dégoulinent des paroles, tantôt les doigts virtuoses des guitaristes sont sectionnés par leurs cordes. C’est cet aspect « musical » de son travail qui a été mis en lumière dans le cadre du Festival Rock et Amour en Wallonie.

Concerts de DADA PÂTE et TANGTYPE

TANGTYPE (B)
Le duo Tangtype nous convie à un voyage déroutant et intense au sein d’un univers sonore atypique et personnel. Les deux acolytes distillent une pop contrastée conciliant expérimentation électronique et évidence mélodique. Autour d’atmosphères saturées sont convoqués tour à tour une série d’instruments acoustiques (likembé, percussions, violon) dont la guitare est l’élément prépondérant. Une immersion dans un paysage sonore complexe et passionnant, tiraillé par des cliquetis irréguliers et des déflagrations soniques. Le tout rehaussé par la voix de Julie, tantôt tutoyant les cimes haut perchées, tantôt distillée dans un souffle frissonnant.

DADA PÂTE (B)
On entre dans l’univers de Michaël Bianchi aka Dada Pâte comme dans une confiserie, prêt à se laisser tenter par les mélodies ludiques, irrésistiblement dansantes, enfilées comme des perles sucrées et on en ressort séduit par l’attitude faussement maladroite, la candeur de façade et les fulgurances qui tombent juste, énoncées l’air de rien.
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Skeletons and the Kings of all cities : r&acoustic Session
R&acoustic Session étant le nouveau nom d’une série de concerts filmés